• ✫ ✫ ✫ 19 JANVIER

    ✫ ✫ ✫ 19 JANVIER

    mon tub du jour

    ✫ ✫ ✫ 19 JANVIER

    ✫ ✫ ✫ 19 JANVIER

    bonne fete

    ✫ ✫ ✫ 19 JANVIER

    ✫ ✫ ✫ 19 JANVIER

    Dicton du jour :
    « Janvier le frileux, février le grésilleux. »

    ✫ ✫ ✫ 19 JANVIER

    C'est arrivé un 19 janvier :
    1939 : L'Américain Ernie Hausen plume un poulet en 3,5 secondes.
    Il n'y a pas de petit génie. Einstein remplumait les équations, Ernie, lui, plume les poulets. Tout est question de relativité.
    Le gars Ernie est un génie. L'égal d'un Galilée, d'un Einstein ou d'un Molière. Mais lui, il ne la ramène pas dans les livres d'histoire. Il a choisi une spécialité confidentielle pour exercer son immense talent : le plumage de poulets. C'est tout un art. Vous en doutez ? Tentez l'expérience. En 3,5 secondes, son record, c'est à peine si vous auriez le temps de repérer le croupion. Aujourd'hui, il n'y aurait guère que Bernard Tapie pour plumer aussi vite, mais il s'agit plutôt de pigeons...
    Ernie est employé par une boucherie de Fort Atkinson, dans le Wisconsin. Il est né dans ce bled en 1877, et il y mourra après avoir plumé quelques dizaines de milliers de poulets ! Toutes les nuits, tous les week-ends, il s'entraîne comme un fou. Ses bras sont devenus gros comme des jambonneaux. En 1926, il remporte le championnat du monde de plumage de poule, au Madison Square Garden de New York, avec un temps de 6 secondes. Jusqu'à sa mort, 33 ans plus tard, Ernie ne sera jamais battu, ni par un homme ni par une machine. Une longévité digne de Jeannie Longo ! Ernie atteint le sommet de sa carrière le 19 janvier 1939, lorsqu'il répond au défi de deux challengers. Ce jour-là, sa poule se retrouve nue en 3,5 secondes. Jamais strip-tease n'a été plus expéditif. Depuis, personne n'a réussi à être plus rapide.
    1 472 oiseaux déshabillés en 7 heures 45 minutes.

    ✫ ✫ ✫ 19 JANVIER

    UNE HISTOIRE QUI M A PARTICULIÈREMENT TOUCHÉE

    Trois roses jaunes!

    Je marchais à l’épicerie,
    pas particulièrement intéressée par mes achats de nourriture.

    Je n’avais pas faim.
    La récente perte de mon mari de 57 ans était encore trop vive.
    Cette épicerie renfermait de si beaux souvenirs.

    Il venait souvent avec moi et, presque à chaque fois,
    il s’éloignait faisant semblant de chercher autre chose.

    Je savais ce qu’il planifiait.
    Tout à coup, je l’apercevais, marchant dans l’allée,
    avec trois roses jaunes dans sa main.

    Il savait que j’affectionnais tout particulièrement les roses jaunes.




    Subitement, le cœur rempli de chagrin,
    je voulais rapidement prendre les quelques items dont j’avais besoin et partir.
    Depuis qu’il n’était plus là, même faire l’épicerie devenait éprouvant.

    Magasiner, pour un, prenait du temps…
    Un peu plus de temps qu’il n’en prenait pour deux!

    Debout devant le comptoir des viandes, je cherchais le petit steak parfait
    et me suis souvenue à quel point il aimait son steak.

    Soudainement, une femme approcha tout près de moi.
    Elle était blonde, mince et jolie, et portait une robe verte.
    Je la regardais alors qu’elle prenait, dans ses mains,
    un gros paquet de T-Bones. Elle le déposa dans son panier,
    hésita, et le remit dans le comptoir.

    Elle se tourna pour partir,
    mais décida de reprendre le paquet de steaks.

    Elle s’aperçut alors que je la regardais,
    et, en souriant, elle me dit : mon mari adore les T-Bones,
    mais, honnêtement, à ce prix, je ne suis plus certaine!


    Ravalant l’émotion,
    je rejoignis ses yeux bleus et lui dit:
    mon mari vient tout juste de mourir il y a huit jours.
    Achetez-lui les steaks!
    Et chérissez tous les moments que vous avez ensemble!


    Elle secoua la tête.
    Lisant l’émotion dans ses yeux, elle reprit le paquet,
    le déposa dans son panier, et partit.

    Je me retournai et poussai mon panier jusqu’au comptoir des produits laitiers.
    J’étais là me demandant quel format me procurer.

    Je décidai pour le demi-litre et, ensuite, poussai le panier vers l’allée de la crème glacée.
    S’il n’y avait rien d’autre, je pourrais toujours me préparer un cornet de crème glacée.


    Je déposai la crème glacée dans mon panier, et me dirigeai vers l’allée menant aux caisses.
    J’ai vu la robe verte en premier, puis j'ai reconnu la jolie femme s’approchant vers moi.
    Dans ses bras, elle portait un paquet.
    Son visage affichait un sourire magnifique.
    J’aurais juré avoir aperçu un halo tout autour de ses cheveux blonds.

    Alors qu’elle s’approchait de moi,
    j’ai vu ce qu’elle tenait dans ses mains,
    et mes yeux ne purent s’empêcher de s’emplir d’eau.

    Ceci est pour vous, me dit-elle,
    en me remettant trois belles roses jaunes dans les bras.
    Lorsque vous passerez à la caisse, ils sauront qu’elles ont déjà été payées.
    Elle se pencha et déposa un délicat baiser sur ma joue, et me sourit à nouveau.

    J’ai voulu lui expliquer ce qu’elle venait de faire,
    ce que les roses représentaient.

    Incapable de sortir un mot, je l’ai regardé s’éloigner,
    les larmes brouillant ma vision…



    J’ai contemplé les magnifiques roses nichées dans le papier vert
    les trouvant presque irréelles!

    Comment pouvait-elle savoir?
    Soudainement, la réponse m’apparut clairement.
    Je n’étais pas seule.

    Tu ne m’as pas oubliée, n’est-ce pas? J'ai chuchoté ceci, les larmes aux yeux!
    Il était encore ici, avec moi, et elle était son ange.



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